En Inde, la culture du café est devenue une proposition déficitaire. Elle est plombée par le coût élevé des intrants et la production puis la pénurie de main d’œuvre. Désormais, l’industrie est également touchée par les changements climatiques selon Mini Tejaswi.

La production et la qualité du café indien a reçu un  coup à cause des changements drastiques dans les régimes climatiques au cours des dernières années. En effet, il y a eu plus catastrophes naturelles qui ont constitués des obstacles pour la production du café en Inde. Il s’agit pour exemple des périodes de sècheresse entre 2015 et 2017, de périodes de fortes pluies, des inondations et des glissements de terrain non saisonniers entre 2018 et 2022. La production pour la campagne agricole 2022 était estimée à 3 93 400 tonnes métriques selon les estimations post-floraisondu Coffee Board of India.  Bose Ramanathan, ancien membre du Conseil du café pense que « Les producteurs de café sont confrontés à une grave crise financière en raison des aléas de la nature. » Pour lui, « Le café, qui est censé être récolté en décembre, est largement endommagé ».

A l’en croire, « En raison de l’augmentation du coût des intrants d’année en année et de l’augmentation du coût de la main-d’œuvre et des avantages sociaux, qui représentent 60 % à 70 % des dépenses totales des plantations, les caféiculteurs se retrouvent avec très peu d’argent en main. Ce n’est pas suffisant pour rembourser les prêts ».