Le Mali a fait un retour sur la scène financière internationale avec la levée des sanctions économiques imposées par la Cedeao et l’Uemoa. Les activités économiques roulant sur le poids de la dette intérieure qui n’est pas apurée depuis 2021.

En juillet dernier, les sanctions de la CEDEAO et de l’UEMOA ont été levées sur le Mali qui subissait ce coup depuis le mois d'août dernier. Depuis ce temps, plusieurs efforts financiers louables ont été faits en faveur des fournisseurs extérieurs. Malheureusement, aucun clin d’œil n'a été fait en direction des acteurs nationaux de l’économie malienne. Si une partie réduite de la dette intérieure de 2021 a été payée, aucun kopeck n'a été donné depuis 2022, qui est à deux mois de son terme.

Le  ministre de l'Economie et des Finances, Alousseini Sanou, avait mesuré l'impact de ces sanctions et a déclaré « les recettes fiscales et douanières ont enregistré un manque à gagner de plusieurs centaines de milliards de F CFA au 1er trimestre 2022. La dette intérieure se chiffrait à 300 milliards de F CFA au 1er trimestre de la même année et les échéances des dettes non honorées sont quant à elles estimées à 200 milliards de F CFA ».