Dans un récent rapport de la Banque mondiale, une évaluation de la croissance du pétrole a été faite à 3,1 % cette année. Cette évaluation a prévu une légère baisse de régime en 2023 pour se stabiliser à 2,9 % en 2024.

Dans le but de réduire la dépendance excessive de l'Angola au pétrole, les autorités ont essayé d'orienter les investissements vers des secteurs tels que l'agriculture et l'industrie manufacturière. En effet, le pétrole a été le moteur de l'économie angolaise pendant des années, ce qui pousse ce pays à ne plus vendre pratiquement rien d’autres. L'Angola sait que la croissance durable ne viendra pas du pétrole, mais plutôt de la réduction de l'influence excessive de cette ressource sur l'économie. Il a été le premier producteur de pétrole en Afrique depuis juin, après avoir supplanté le Nigeria. 

95% des exportations de l'Angola sont représentés par le brut. En 2022, la hausse des prix du pétrole a permis une réduction de la dette publique du pays à 56,5 % du produit intérieur brut cette année, contre 79,7 % en 2021 et 123,8 % en 2020. Au cours d’un mois de mai, l’Angola a gagné 2,1 milliards de dollars grâce aux ventes de brut.