En raison de manque de carburants, plus de la moitié des stations Total de Centrafrique sont aujourd'hui à l'arrêt. Les stations de Bangui seules fonctionnent, mais à tour de rôle.

Il est désormais difficiles voire impossibles d’avoir de carburant dans les stations Total de Centrafrique. Ceux qui continuent à fonctionner ouvrent à tour de rôle selon les stocks disponibles. Ce qui laisse voir d'interminables queues d'automobilistes, transporteurs et mototaxis mécontents. La vente se fait à perte depuis des mois. Le prix du litre d'essence est de 865 francs à la pompe, et il coute 30 à 40% plus cher au fournisseur. Or, l’Etat qui subventionne la différence a enregistré une dette de millions d'euros en ce jour. L’entreprise est accusée par les organisations proches des autorités, et même de certains membres du gouvernement d’être à la base de la pénurie.