Après la victoire de l'extrême droite en Italie, les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.348,60 points (-2,29%), le CAC 40 à 5.783,41 points (-2,28%), le DAX 40 à 12.284,19 points (-1,97%), le FTSE 100 à 7.018,60 points (-1,97%), le SMI à 10.137,78 points (-1,55%), l'AEX à 639,28 points (-2,76%), le BEL 20 à 3.420,99 points (-2,23%), l'IBEX 35 à 7.583,50 points (-2,46% ), le DJIA à 29.590,41 points (-1,62%), le Nasdaq à 10.867,93 points (-1,80%), le S&P 500 à 3.693,23 points (-1,72%) et le Nikkei 225 à 26.437,43 points (-2,64%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu'à New York, l'EUR/USD est à 0,9631   (-0,61%), l'EUR/JPY à 138,74  (-0,14%) et l'USD/JPY à 144,07 (+0,50%). 

Le lundi 26 septembre, le  projet de loi de finances pour 2023, qui sera présenté en conseil des ministres dans la journée, va occuper le devant de la scène en France. Ainsi, le le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, et le ministre délégué en charge des comptes publics, Gabriel Attal, seront auditionnés, à partir de 15h00, par les commissions des Finances de l'Assemblée nationale et du Sénat.

Quadient présente ses résultats du deuxième trimestre pour ce qui concerne l'entreprise.  Au cours du weekend, TotalEnergies a annoncé avoir été sélectionné comme "premier partenaire international" pour le projet de gaz naturel liquéfié (GNL) North Field South (NFS) au Qatar, dans lequel il détiendra une participation de 9,375%.

Après la victoire de l'extrême droite aux élections législatives italiennes, les Bourses européennes devraient poursuivre leur baisse le lundi 26 septembre.

Selon les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 reculait de 41 points, soit 0,7% vers 7h40. Le contrat sur  FTSE Mib, l'indice vedette de la Bourse de Milan, abandonne 161 points, ou 0,8% et celui sur  DAX 40 cédait 102 points, soit 0,8%. En revanche, le contrat sur  le FTSE 100 gagnait en revanche 14 points, ou 0,2%.

La dette publique Italien représente quelque 150% de son produit intérieur brut (PIB). Une situation, associée à la faiblesse de la croissance du pays, qui rend l'Italie vulnérable à des mouvements de vente sur le marché obligataire si les investisseurs perdent confiance dans la politique budgétaire de Rome.

Wall Street a clôturé en net repli  le vendredi 23 aux Etats-Unis. Les opérateurs de marché continuent de digérer les annonces restrictives de la Réserve fédérale (Fed). Une nouvelle semaine a été signée en rouge par les grands indices américains.  Le S&P 500 a abandonné 4,6%, le DJIA a chuté de 4% la semaine dernière et le Nasdaq a lâché 5,1%.  En Asie, le lundi 26, les les marchés cèdent du terrain. L'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo reculait de 2,5%, tandis que l'indice Hang Seng perdait 0,2% à Hong Kong en fin de séance. Dans le même temps, le Shanghai Composite a cédé.

Le vendredi 23, les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé en hausse. Soutenu par la perspective de nouveaux relèvements des taux de la Réserve fédérale (Fed), le taux de l'emprunt à deux ans, très sensible à l'évolution de la politique monétaire, a atteint son plus haut niveau depuis près de 15 ans.

La semaine dernière, les propos du président de la Fed et le relèvement annoncé par la Fed ont poussé les investisseurs à revoir leurs anticipations de resserrement monétaire à la hausse, ce qui a soutenu les titres du Trésor américain à deux, dix et 30 ans.

Toutefois, les marchés continuent de redouter une entrée en récession des Etats-Unis si la banque centrale va trop loin dans son tour de vis monétaire.

Après la victoire de l'extrême droite aux élections législatives, l'évolution des emprunts d'Etat italiens et l'écart de taux entre ces derniers et la dette souveraine allemande seront étroitement surveillés en Europe.  Le rendement de l'obligation italienne (BTP) à dix ans a terminé à 4,354% et celui du Bund allemand de même échéance a clôturé à 2,025% vendredi dernier.     

Le lundi 26, l'euro et la livre sterling poursuivent leur baisse face au dollar tandis que les observateurs sont de plus en plus nombreux à redouter une récession mondiale. Après que le gouvernement britannique a annoncé  le vendredi 23 la plus forte baisse de la fiscalité depuis le début des années 1970, la livre est tombée à un point bas historique pendant que la monnaie unique se situe à ses plus bas niveaux depuis 2002. Londres espère relancer la croissance, mais les investisseurs s'inquiètent de l'impact de la mesure sur l'inflation et de la viabilité à long terme des finances britanniques.

Le lundi 26, les cours de pétrole reculent dans un contexte d'inquiétude entourant les perspectives économiques mondiales. Le contrat de novembre sur brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 47 cents, à 78,27 dollars le baril tandis que celui de la même échéance sur le  Brent de mer du Nord perdait 55 cents, à 85,60 dollars le baril.