Avant les indices PMI en zone euro, les Bourses européennes devraient hésiter. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.427,14 points (-1,85%), le CAC 40 à 5.918,50 points (-1,87%), le DAX 40 à 12.531,63 points (-1,84%), le FTSE 100 à 7.159,52 points (-1,08%), le SMI à 10.429,40 points (-0,45%), l'AEX à 657,40 points (-1,85%), le BEL 20 à 3.499,15 points (-1,67%), l'IBEX 35 à 7.774,70 points (-1,24%), le DJIA à 30.076,68 points (-0,35%), le Nasdaq  à 11.066,81 points (-1,37%), le S&P 500 à 3.757,99 points (-0,84%) et le Nikkei 225 à 27.153,83 points (-0,58%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu'à New York, l'EUR/USD est à 0,9828   (-0,10%), l'EUR/JPY à 139,78 (-0,20%), l'USD/JPY à 142,23 (-0,10%).   

Le vendredi 23, les investisseurs sont attentifs aux indices PMI des services pour septembre et du secteur manufacturier.  Le Wall Street Journal a interrogé des économistes qui anticipent un indice d'activité manufacturière à 50 après 6 en août, et un indice des services à 50,6, contre 51,2 le mois passé. L'indice traduit une contraction de l'activité inférieure à 50 par rapport au mois d'août. Il reflète ainsi une croissance supérieure à ce seuil.

Airbus organise une journée investisseur à Toulouse pour les entreprises et Alten présente ses résultats semestriels.   

Le vendredi 23, les Bourses  européennes devraient ouvrir près de l'équilibre. En attendant les services d'août dans la zone euro et les indices PMI du secteur manufacturier, les investisseurs reprennent leur souffle.

A en croire les données du courtier IG Markets, le contrat à terme sur le CAC 40 progresse de 8,6 points, soit 0,15% vers 7h40. Le contrat sur le FTSE 100 prenait 20 points, ou 0,3% et celui sur le DAX 40 gagnait 12 points, soit 0,1%.

Après la série de hausses de taux d'intérêt annoncées cette semaine par les grandes banques centrales, les marchés actions européens ont nettement reculé le jeudi 22. Cette série de hausse de taux d'intérêt amène les investisseurs à craindre une récession mondiale. Le mouvement de baisse a été poursuivi par Wall Street le jeudi 22. C'était au lendemain d'une nouvelle hausse de 75 points de base des taux de la Réserve fédérale (Fed), qui prévoit de resserrer encore sa politique monétaire dans les mois qui viennent.

Le Nasdaq Composite s'est enfoncé de 1,4% et l'indice élargi S&P 500 a reculé de 0,8%. L'indice Dow Jones (DJIA) a fini en repli de 0,4%.

Une série de baisses d'impôts devrait être annoncée par le gouvernement de Liz Truss. Ceci concerne à la fois l'achat de logements neufs, les sociétés et les salaires. Le vendredi, les principaux indices évoluent en ordre dispersé en Asie.  En fin de séance, l'indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong cédait 0,4%, tandis que le Shanghai Composite gagnait 0,1%. Pour un jour férié au Japon, la Bourse de Tokyo.   

Dans la matinée du vendredi 23, les rendements des obligations du Trésor américain s'inscrivent globalement en hausse. Après que  Japon est intervenu sur le marché des changes pour soutenir sa devise, à la peine face au dollar et que plusieurs banques centrales ont relevé leurs taux directeurs, les rendements des obligations du Trésor poursuivent l'envolée amorcée.

Plusieurs analystes   estiment que le tour de vis monétaire de la Fed soutient le dollar et contraint les autres pays à défendre leur devise tout en luttant contre l'inflation, même s'ils ont du mal à expliquer les fluctuations. 

Dans la matinée du vendredi 23, l'euro accuse un léger repli face au dollar. Les marchés des changes pourraient retrouver un peu de calme après de nombreuses décisions de politique monétaire, en grande partie dues aux fortes hausses des taux d'intérêt, intervenues ces derniers jours, selon MUFG Bank.  La banque indique cependant que la vigueur du dollar devrait rester un thème dominant à court terme. Selon le gérant, « il y a une guerre en Europe qui pousse les investisseurs à mettre leurs fonds en sécurité. La zone euro n'est pas un endroit où les gens veulent placer leur argent au cas où la guerre éclate sur le continent» et Jerome Powell ne se soucie que de l'inflation.

Dans un contexte d'inquiétudes le vendredi matin, les contrats à terme sur le pétrole reculent pour la demande et de perspectives économiques mondiales moroses. Fitch Solutions indique qu' «Il semble aussi que le marché physique se dégrade depuis quelques mois, l'activité ralentissant dans le sillage de la chute des contrats à terme». Pour  Sevens, la guerre en Ukraine reste un élément positif pour les cours, tout comme le fait que l'Opep+, qui rassemble l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et dix pays alliés, ne parvient pas à atteindre ses objectifs de production. Le contrat de novembre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 20 cents, à 83,29 dollars le baril alors que celui de la même échéance sur le Brent de mer du Nord perdait 19 cents, à 90,27 dollars le baril, vers 7h 30.