Les Bourses européennes sont attendues en légère baisse avant le discours de Christine Lagarde à Sintra. L'Eurostoxx 50 s'ouvre à 3.538,88 points (+0,16%), le CAC 40 à  6.047,31 points (-0,43%), le DAX 40 à 13.186,07 points (+0,52%), le BEL 20 à  3.738,50 points (+1,44%), l'IBEX 35 à 8.242,60 points (-0,02%), le DJIA à  31.438,26 points (-0,20%), le Nasdaq à 11.524,55 points (-0,72%) le S&P 500 à 3.900,11 points (-0,30%) et le Nikkei 225 à 26.954,65 points (+0,31%).
 
Du côté des cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l'EUR/USD s'ouvre à 1,0578 (-0,07%), l'EUR/JPY à 143,10 (-0,21%) et l'USD/JPY à 135,29 (-0,14%).
Les marchés actions européens devraient ouvrir en légère baisse mardi, dans le sillage des Bourses mondiales, alors que les investisseurs restent focalisés sur les perspectives économiques et le cycle de resserrement monétaire engagé par de nombreuses banques centrales. Ils attendent notamment le discours que doit prononcer la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde, dans le cadre du Forum annuel de la BCE à Sintra, au Portugal. A 7h35, le contrat à terme sur le CAC 40 cédait 20 points, soit 0,3%, selon les données du courtier IG Markets, le contrat sur le DAX 40 reculait de 35 points, soit 0,3%, et celui sur le FTSE 100 était inchangé.
Aux Etats-Unis, Wall Street a terminé en baisse lundi, marquant une pause après le rebond enregistré la semaine dernière par les indices américains. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,2%, à 31.438,26 points, l'indice élargi S&P 500 a abandonné 0,3%, à 3.900,12 points, et le Nasdaq, riche en valeurs technologiques, a cédé 0,8%, à 11.514,03 points. A rebours des statistiques publiées récemment, le département américain du Commerce a fait part lundi d'une hausse de 0,7%, soit supérieure aux attentes, des commandes de biens durables en mai. Les promesses de vente de logements ont également rebondi pour la première fois en six mois en mai et ont dépassé les attentes, selon les chiffres publiés par l'Association nationale des agents immobiliers (NAR).
En Asie, les principaux marchés présentent un tableau contrasté mardi. L'indice Nikkei gagnait 0,4% en fin de séance à Tokyo et le Shanghai Composite grappillait 0,1%. En revanche, , le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong perdait 0,6%.
Les rendements des bons du Trésor américain ont progressé pour la deuxième séance consécutive lundi après la publication des chiffres meilleurs que prévu des commandes de biens durables en mai aux Etats-Unis et des adjudications d'obligations qui n'ont pas suscité l'enthousiasme.  Les chiffres définitifs du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au premier trimestre sont attendus mercredi et l'indice PCE, la mesure d'inflation préférée de la Fed, doit être publié jeudi. Les investisseurs chercheront à déterminer si la Fed a besoin de poursuivre sa lutte contre la hausse des prix.

L'euro accuse une légère baisse face au dollar mardi matin.
Commonwealth Bank of Australia (CBA) prévient par ailleurs que la volatilité pourrait s'intensifier à l'approche de la fin du trimestre et du semestre jeudi, les gérants de fonds ajustant leurs portefeuilles. De son côté, Société Générale estime que les investisseurs devraient s'abstenir d'acheter l'euro tant que les incertitudes liées au conflit en Ukraine restent élevées. Cette guerre représente un "risque extrême énorme" en raison de la dépendance de l'Europe au gaz russe, souligne SocGen. La Banque centrale européenne (BCE) est confrontée à la difficile tâche de freiner l'inflation tout en soutenant l'économie et le marché obligataire. "Toutefois, si dans 12 mois nous constatons que l'impact économique de la guerre s'est estompé, que la BCE a relevé ses taux, que l'inflation est moins élevée et que les écarts de taux ("speads") des pays périphériques sont stables, l'euro devrait nettement se renforcer", indique la banque française. Selon SocGen, la paire euro/dollar devrait se redresser à 1,20 d'ici au deuxième trimestre 2023.
   
Les cours du pétrole progressent mardi matin, après avoir déjà gagné du terrain lundi. En effet, les dernières statistiques économiques parues aux Etats-Unis, meilleures que prévu, apaisent les craintes entourant la demande. A 7h25, le contrat d'août sur le Brent de mer du Nord gagnait 1,42 dollar, à 116,51 dollars le baril. Le contrat de même échéance sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex progressait de 1,20 dollar, à 110,77 dollars le baril.