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Assurance catastrophe : ARC lance sa concertation régionale à Abidjan

17/09/2019
Source : Financial Afrik
Catégories: Taux

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L’African Risk Capacity (ARC) a ouvert ses concertations régionales pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre le 17 septembre 2019 à Abidjan, Côte d’Ivoire. Enjeux, évaluer les risques climatiques et environnementaux dont fait face la région afin d’y apporter une réponse adéquate au niveau de cette mutuelle-pays mise en place par l’Union Africaine. Présente à la conférence, Eva Kavuma, directrice des opérations de l’ARC et représentante du directeur général, Mohamed Beavogui, a estimé que les défis de l’ARC sont immenses, allant du financement de la prime à la coordination des actions des représentants pays.

Pour sa part, Harsen Nyambe, directeur à la Commission de l’Union Africaine de la Division Environnement, changement climatique, Gestion de l’Eau et des terres, a estimé que les solutions proposées par l’ARC sont essentielles pour aider les États à faire face aux catastrophes et désastres, appelant de ce fait les États à soutenir l’ARC en réglant leurs primes. Des déclarations qui vont dans le sens des propos de Karim Diarassouba, Directeur de l’Assurance de la Côte d’Ivoire: «l’ARC est un régime novateur conçu pour aider les États membres de l’Union Africaine à faire face aux catastrophes naturelles». Le directeur de l’Assurance dit s’attendre à ce que l’atelier d’Abidjan mette en exergue les «nouveaux produits pour la couverture des risques météorologiques extrêmes». Les approches pays pour le financement des risques

Selon les pays et les contextes, la coordination institutionnelle varie. «Au Mali, le financement de l’urgence climatique n’est pas facile dans un contexte sécuritaire tendu», rappelle Dicko Bassa, Coordonnatrice nationale. Le budget du pays finance différents outils de prévention ainsi que la reconstitution du stock national (35 000 tonnes dont 5% sont affectés au stock CEDEAO), le défi restant cependant le décaissement dans un contexte de présence de groupes armés dans une partie du territoire national.

En fait, «la première priorité est la compréhension du risque puis de son financement”, déclare Abdoulaye Noba, Directeur de la protection civile, superviseur du Programme de l’ARC au Sénégal. Détaillant la stratégie de son pays pour faire face aux inondations, dans un contexte de présence de plusieurs services et directions impliqués, il constate qu’il y a eu des efforts mais le financement des risques de catastrophe n’est pas aisé”. Et M. Noba d’indiquer que le Sénégal est en train de mettre en place une stratégie nationale de gestion des inondations et des catastrophes. Le dispositif institutionnel qui prévoit plusieurs cas de figures depuis les allocations sectorielles dans le cadre de la loi de Finance est trop éclaté et trop transversal, ajoute M. Noba, favorable à la mise en place d’un dispositif central.

Pour sa part, Cecil Nartey, coordinateur ADRifi* (Africa Disaster Risks Financing) à la BAD, a estimé qu’il est nécessaire que chaque pays développe sa propre stratégie.Au niveau de la CEDEAO, il y a une réserve financière adossée au fonds Agriculture, détaille Malick Lompo, Responsable Cellule Info Stock à la Reserve Régionale de Sécurité Alimentaire*.Pour aller de l’avant, on peut envisager des collaborations entre l’ARC, la Réserve de la CEDEAO et les États pour mieux affiner les mécanismes d’intervention et de répartition, précise Papa Zoumana Diarra, Chef de la Planification Opérationnelle de l’ARC.Au final, ce premier panel sur le “financement des risques de catastrophe: un enjeu majeur des politiques publiques”, modéré par Assia Sidibé, Cheffe des Relations avec les Gouvernements Afrique de l’Ouest et du Centre, s’est conclu sur la nécessité d’une meilleure coordination nationale et régionale et la mise en place d’outils pertinents pour faire face aux catastrophes.

NOTES

  • ADRiFi: Africa Disaster Risks Financing a un premier programme qui se déroulera entre 2019 et 2023. Au lancement du dispositif en 2018, neuf pays avaient adhéré: Burkina Faso, Madagascar, Mauritanie, Mali, Niger, Sénégal, Tchad, Malawi et Gambie. Adrifi s’inscrit dans le second plan d’action pour les changements climatiques (2016-2020) de la BAD. Son coût estimatif s’élève à 3 millions de dollars.
  • Réserve sécurité alimentaire CEDEAO: les pays membres l’organisation ouest-africaine doivent participer à la mutualisation d’au moins 5% des stocks nationaux au profit de la réserve régionale créée en 2013 par acte additionnel.

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