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Sortir de la liste noire du Gafi

08/09/2019
Source : Jeune Afrique
Catégories: Taux

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Le Groupe d’action financière (Gafi), institution intergouvernementale chargée de l’évaluation des mesures
de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, a d’abord classé la Tunisie, en
décembre 2015, parmi les juridictions à haut risque et/ou non coopératives, puis, en janvier 2018, dans la
catégorie des États sous surveillance. Dans la foulée, le pays intégrait la liste noire des 17 pays non
coopératifs sur le plan fiscal, établie par l’Union européenne. Ce 15 septembre, à l’heure où les Tunisiens
voteront, un groupe d’experts du Gafi examinera les efforts déployés pour garantir le respect des règles de
conformité financière. Une visite déterminante pour que la Tunisie ne soit plus considérée comme une
juridiction douteuse.
En dix-sept mois, le gouvernement tunisien a adopté un plan d’action coordonné par la Banque centrale de
Tunisie (BCT) et la Commission tunisienne des analyses financières (CTAF). En adaptant sa législation et en
renforçant ses capacités de contrôle et de surveillance, la Tunisie a apporté des réponses à 36 des 40 points
de défaillance relevés par le Gafi. Pour cocher toutes les cases, le pays a aussi amendé la loi de 2015 sur la
lutte contre le terrorisme et la répression du blanchiment d’argent. En février 2019, un décret sur le gel des
fonds des terroristes et la lutte contre le financement de l’armement a été promulgué. « Nous sommes en
apprentissage, mais c’est ainsi que naissent les institutions », affirme le gouverneur de la BCT, Marouane
Abassi.
Le prochain président devra s’assurer de la mise en œuvre des obligations des professions non financières –
avocats, experts-comptables, agents immobiliers… – en matière de lutte contre le blanchiment de capitaux et
le financement du terrorisme. Il devra aussi veiller à l’efficacité du registre national des entreprises, qui facilite
l’identification des bénéficiaires réels se trouvant derrière chaque personne morale. Le Gafi exige également
l’application d’un système de sanctions financières liées au financement du terrorisme, et une surveillance
appropriée du tissu associatif.


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