Les Bourses européennes devraient évoluer de manière hésitante vendredi à l'ouverture, avant le très attendu discours du président de la Réserve fédérale (Fed), Jerome Powell, à Jackson Hole.
  

Le spécialiste des gaz industriels Air liquide a signé un accord afin d'acquérir le groupe sud-coréen DIG Airgas auprès de Macquarie Asia-Pacific Infrastructure Fund 2 pour une valeur d'entreprise de 2,85 milliards d'euros.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 était stable, selon les données du courtier IG.  

Ce matin, les contrats à terme sur les indices européens évoluent autour de l’équilibre, dans un marché prudent avant le discours de Jerome Powell dans la journée.

Selon selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort abandonnait 0,1%, tandis que celui sur le FTSE 100 à Londres était quasi inchangé, vers 7h40.

De leurs côtés, les les données de CME Group indiquent que les opérateurs estimaient la semaine dernière à plus de 90% les chances que la Fed abaisse ses taux d'intérêt lors de sa réunion de septembre, mais cette probabilité était tombée à environ 74% jeudi.

Pour Joe Capurso, économiste à Commonwealth Bank of Australia, il ne faut pas s'attendre à ce que Jerome Powell donne un signal clair dans un sens ou dans l'autre vendredi. Il est probable qu'il évite de se lier les mains et attende davantage de données, estime Joe Capurso.

Jeudi, la Bourse de New York a clôturé en baisse après la parution d'indicateurs conjoncturels mitigés et la publication de résultats financiers inférieurs aux attentes par le géant de la distribution Walmart.
L'indice Dow Jones a cédé 0,3%, à 44.785,50 points, et le S&P 500 a reculé de 0,4%, à 6.370,17 points, signant sa cinquième séance d'affilée dans le rouge. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a reflué de 0,3%, à 21.100,31 points.
Le marché a réagi à l'annonce d'une contraction inattendue de l'activité manufacturière dans la région de Philadelphie en août et d'une augmentation plus forte que prévu des inscriptions au chômage la semaine dernière aux Etats-Unis. Les indices PMI publiés par S&P Global ont toutefois mis en évidence une accélération de l'activité en août sous l'effet d'un rebond du secteur manufacturier.
Le ‘’Conference Board’’ a pour sa part annoncé tabler sur un ralentissement de la croissance aux Etats-Unis au second semestre.
En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo abandonnait 0,1% vendredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite s'adjugeait 0,8%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong gagnait 0,3%.
  

Le taux du titre à deux ans était stable, à 3,79%. Le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était inchangé, à 4,33%, vers 7h40.
  

Le billet vert gagnait 0,2% face à la devise japonaise, à 148,62 yens. Tandis que l’euro reculait de 0,1%, à 1,1590 dollar, vers 7h40.

Alors que les opérateurs surveillent l'évolution des pourparlers pour mettre un terme à la guerre entre la Russie et l'Ukraine, selon Osama Al Saifi, de Traze.com, les cours du pétrole sont stables ce matin. Pour lui, « des résultats positifs pourraient permettre une levée des sanctions contre la Russie, ce qui se traduirait par une augmentation de l'offre de brut russe sur le marché et une baisse des cours ».

Vers 7h40, le contrat d'octobre sur le Brent de mer du Nord coté à Londres cédait 4 cents, à 67,65 dollars le baril. Le contrat d'octobre sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex perdait 2 cents, à 63,50 dollars le baril.