Plus d'une centaine de jeunes compétiteurs, passionnés et déterminés à changer le destin agricole de la Côte d’Ivoire se sont réunis le mardi 1^er juillet 2025 au Centre Sportif, Culturel et des TIC Ivoiro-Coréen Alassane Ouattara (CSCTICAO). Le but de cette réunion était le hackathon final de la 1ère Compétition Nationale de Robotique.

Ils sont au nombre de 155 jeunes compétiteurs venus d’établissements renommés des quatre coins du pays, dont le lycée technique d’Abidjan et l’INPHB de Yamoussoukro. Sur la base du thème « Agriculture 4.0 : réinventer l’avenir du secteur agricole en Côte d’Ivoire, l'exemple de la Corée du sud », ces jeunes ivoiriens ont pour ambition de faire de la robotique un levier de transformation pour l’agriculture ivoirienne, à l’image du modèle sud-coréen qui a su conjuguer technologie et souveraineté alimentaire. 30 équipes issues de lycées, grandes écoles et universités ont rivalisé pendant trois jours d’intelligence et d’audace. Ils avaient pour mission de concevoir des robots et solutions technologiques capables d’alléger le labeur des paysans et d’ouvrir la voie à une agriculture plus moderne, résiliente et performante. Ces jeunes ont ainsi travaillé en synergie pour développer ces robots capables de transformer l’image de l’agriculture ivoirienne.

Cette première compétition nationale de robotique, co-organisée avec le CSCTICAO et soutenue par le ministère de la Transition numérique et de la Digitalisation, se poursuit jusqu’au 3 juillet 2025. Elle promet de récompenser les vainqueurs avec des ordinateurs portables, des kits de robotique, des imprimantes 3D et d’autres récompenses. A en croire Koffi Herman, de l’équipe Tech Fun, « ces outils nous permettront de concrétiser et de développer les projets que nous avons imaginés pendant la compétition ». Pour Paul Marie Ouattara, chef d’Ivoirian Robotic Content et responsable de la compétition, « la Côte d’Ivoire regorge de jeunes talents capables de façonner l’avenir de notre secteur agricole, pilier de l’économie nationale. C’est pourquoi nous leur offrons l’opportunité de se mesurer autour de défis technologiques concrets liés à l’agriculture ». Il a indiqué que ces jeunes issus du secondaire et du supérieur représentent l’avenir de la nation et doivent pouvoir exprimer et libérer leur génie créateur.