Alors que les investisseurs examinent une série de publications d'entreprises et restent attentifs à l'évolution des relations commerciales entre les Etats-Unis et ses principaux partenaires, les Bourses européennes devraient ouvrir en baisse mercredi.
 

Le constructeur de camping-cars Trigano a publié des résultats en baisse pour les six premiers mois de son exercice 2024-2025 et a indiqué prévoir un niveau de production "plus en phase avec ses capacités" dans les prochains mois.
Les assemblées générales de Carmila, Crédit Agricole SA, Getlink, Clariane, Coface, JCDecaux et ADP figurent au programme du jour.
Le groupe diversifié Bouygues a confirmé mercredi prévoir une légère progression de son chiffre d'affaires et de son résultat opérationnel courant des activités (ROCA) en 2025, alors que ses résultats se sont améliorés au premier trimestre.

Le fabricant de bateaux Bénéteau a indiqué mardi soir qu'il s'attendait à être dans le rouge au premier semestre en raison de la forte contraction de ses ventes et des incertitudes liées aux droits de douane américains.
Après la clôture du marché, Euronext présentera ses résultats du premier trimestre, tandis qu'Ubisoft dévoilera ses résultats annuels.   
L'équipementier ferroviaire Alstom a de son côté dévoilé des résultats conformes à ses attentes pour l'exercice clos le 31 mars et annoncé tabler sur une nouvelle progression de sa rentabilité pour l'exercice en cours.
Atos et Unibail-Rodamco Westfield tiennent mercredi une journée investisseurs.
Vers 7h40, le contrat à terme sur le CAC 40 était stable, selon les données du courtier IG.

Dans l’actualité politique, le président de la République, Emmanuel Macron, a annoncé mardi soir sur TF1 que des référendums pourraient être organisés au cours des prochains mois, en excluant toutefois qu'ils portent sur les retraites ou l'immigration.
Emmanuel Macron a expliqué "ne rien s'interdire" en matière de référendum, "à chaque fois qu'on sera trop lent ou bloqué par la situation politique". Une consultation des Français sur les finances publiques est l'une des possibilités évoquées par le président. Il a cependant ajouté attendre "le plan" du Premier ministre, François Bayrou, qui a proposé un tel référendum.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a exclu une nationalisation d'ArcelorMittal, qui a annoncé un plan social en France. Le président a cependant affirmé que les sites de Dunkerque et de Fos-sur-Mer du groupe sidérurgique seraient "sauvés".
 

Après deux séances de progression à la faveur de la détente commerciale entre les Etats-Unis et la Chine et de la parution de bons indicateurs économiques, les marchés d’actions européens devraient céder du terrain à l’ouverture. Vers 7h40, le contrat à terme sur le DAX 40 à Francfort reculait de 0,1%, tandis que le FTSE 100 à Londres perdait 0,3%, selon les données du courtier IG.

Malgré l'annonce d'une inflation sans surprise aux Etats-Unis et la poursuite du rebond des valeurs technologiques suscité par la trêve commerciale sino-américaine, la Bourse de New York a terminé en ordre dispersé mardi.

Le S&P 500 a terminé sur un gain de 0,7%, à 5.886,55 points, revenant à l'équilibre par rapport au début de l'année. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a de son côté pris 1,6% à 19.010,08 points. A l'écart, l'indice Dow Jones a reculé de 0,6%, à 42.140,43 points, pénalisé par le plongeon de UnitedHealth (-17,8%) après la suspension des prévisions financières de l'assureur santé pour l'exercice.  
Les investisseurs semblent retrouver un peu de confiance pour les actifs risqués après déjà un net rebond des indices mardi à la suite de l'annonce d'une baisse des droits de douane entre les Etats-Unis et la Chine et de l'ouverture de discussions commerciales entre les deux pays. L'indice Dow Jones a clôturé au-dessus de son niveau du 2 avril ("Liberation Day"), tandis que le Nasdaq a déjà repris plus de 20% depuis son point bas du 8 avril.
La suspension annoncée lundi de l'essentiel des droits de douane réciproques mis en place par Washington et Pékin est entrée en vigueur ce mercredi. Pour une période de négociation limitée à 90 jours, les surtaxes américaines sur les produits chinois passent ainsi de 145% à 30%, tandis que celles imposées par Pékin sur les produits américains sont ramenées de 125% à 10%.

Selon Paul Christopher, responsable de la stratégie d'investissement mondiale au Wells Fargo Investment Institute, « alors que les marchés réagissaient avec une peur excessive, ils réagissent maintenant probablement avec un optimisme excessif ».

En Asie, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo cédait 0,3% mercredi en fin de séance. L'indice Shanghai Composite gagnait 0,6%, tandis que le Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjugeait 1,7%.
 

Le taux du titre à deux ans perdait 0,6 point de base, à 4,01%. Vers 7h40, le taux de l'obligation du Trésor américain à dix ans était inchangé, à 4,47%.
  

Le billet vert perdait 0,3% face à la devise japonaise, à 146,99 yens. Vers 7h40, l'euro était stable à 1,1188 dollar.
  

Le contrat de juin sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex reculait de 31 cents, soit 0,5%, à 63,36 dollars le baril. Tandis que celui de juillet sur le Brent de mer du Nord coté à Londres cédait 35 cents, soit 0,5%, à 66,28 dollars le baril, vers 7h40.