Les Bourses européennes devraient ouvrir en hausse en attendant les décisions des banques centrales. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.986,02 points (-0,14%), le CAC 40 à  8.164,35 points (+0,04%), le DAX 40 à 17.936,65 points (-0,03%), le FTSE 100 à 7.727,42 points (-0,20%) ; le SMI à 11.676,13 points (-0,38%), l’AEX à  851,78 points (-0,81%), le BEL 20 à 3.684,20 points (-0,21%), l’IBEX 35 à 10.597,90 points (+1,02%) et le Nikkei 225 à 39.740,44 points (+2,67%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture à New York indique que l’EUR/USD à 1,0889 (-0,01%), l’EUR/JPY à 162,35 (+0,01%), l’USD/JPY à 149,10 (+0,01%).

Vendredi soir, le groupe de BTP et de concessions Vinci a annoncé que le nombre de passagers dans les aéroports gérés par sa filiale Vinci Airports avait bondi de 14,4% en février sur un an, grâce notamment à un effet calendaire. Le trafic de Vinci Autoroutes a quant à lui baissé en février, de 2,1% sur un an, pénalisé par les blocages des agriculteurs.

Vers 7h30, le contrat à terme sur le CAC 40 prenait 12 points, soit 0,1%, selon les données du courtier IG, tandis que celui sur le DAX 40 gagnait 50 points, soit 0,3%. Le contrat sur le FTSE 100 progressait de 13 points, soit 0,2%. Le CAC 40 a terminé vendredi à un nouveau record en clôture de 8.164,35 points.

La Banque d'Angleterre (BOE) devrait elle aussi laisser son taux directeur inchangé jeudi, à 5,25%, et confirmer ses indications prospectives, estiment les analystes de Nomura. La BOE pourrait cependant légèrement modifier la façon dont son communiqué est formulé, ajoutent-ils. La Banque du Japon (BOJ), qui rendra sa décision mardi, pourrait quant à elle relever son taux d'intérêt directeur à court terme, actuellement à -0,1%. Les investisseurs restent partagés entre une hausse des taux en mars ou en avril.

La production industrielle a augmenté de 7% en janvier-février par rapport à la période correspondante de 2023, à comparer à une hausse de 6,8% en décembre, a annoncé lundi le Bureau national des statistiques. les économistes interrogés par le Wall Street Journal anticipaient une progression de 5%. Les investisseurs attendent désormais les chiffres définitifs de l'inflation en zone euro pour février. La première estimation, publiée le 1er mars, faisait état d'une hausse de 2,6% sur un an des prix à la consommation en février, après 2,8% en janvier et 2,9% en décembre.

En Asie, les marchés progressent lundi. A Tokyo, l'indice Nikkei s'est adjugé 2,7%, à la veille de la décision de la BOJ. Le Hang Seng gagnait 0,2% en fin de séance à Hong Kong, tandis que l'indice Shanghai Composite prenait 0,6%.

Les rendements des obligations du Trésor américain ont terminé en hausse vendredi, permettant au taux du titre à dix ans d'enregistrer sa plus forte progression hebdomadaire depuis près de cinq mois en réaction aux données publiées récemment sur l'inflation aux Etats-Unis en février. Les marchés financiers attendent également la décision de politique monétaire de la Banque du Japon (BOJ) mardi. La banque centrale pourrait mettre fin à sa politique de taux négatifs en relevant ses taux d'intérêt pour la première fois en 17 ans, estiment les économistes.

L'euro est stable lundi matin face au dollar, avant la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale. Par ailleurs, le yen pourrait continuer d'enregistrer de fortes fluctuations, compte tenu des risques liés aux événements prévus cette semaine, en particulier aux annonces des grandes banques centrales, indique Westpac Strategy Group. La paire dollar/yen devrait se heurter à la barre des 150 avant la décision de la Banque du Japon, ajoute l'intermédiaire financier.

Les cours du pétrole progressent lundi matin, mais le baril de Brent semble coincé dans une fourchette étroite, selon BMI. Le marché manque de conviction, les risques liés à l'offre et à la demande tirant les cours dans des directions opposées, précise BMI. L'intermédiaire financier ajoute que les signaux contradictoires continueront de prédominer au deuxième trimestre, car des vents macroéconomiques contraires pèsent sur le Brent, tandis que les risques géopolitiques le soutiennent. Vers 7h20, le contrat de mai sur le Brent de mer du Nord gagnait 34 cents, à 85,68 dollars le baril, tandis que celui d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex prenait 36 cents, à 81,40 dollars le baril.