Les marchés d'actions attendus en léger repli avant de nouveaux indicateurs aux USA. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.993,12 points (-0,15%), le CAC 40 à 8.161,42 points (+0,29%), le DAX 40 à 17.942,04 points (-0,11%), le FTSE 100 à 7.743,15 points (-0,37%), le SMI à 11.720,70 points (-0,59%), l’AEX à 858,75 points (-0,18%), le BEL 20 à 3.691,85 points (-0,98%), l’IBEX 35 à 10.490,50 points (-0,66%), le DJIA à 38.905,66 points (-0,35%), le Nasdaq à 16.128,53 points (-0,30%), le S&P 500 à 5.150,48 points (-0,29%), et le Nikkei 225 à 38.707,64 points (-0,26%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0876 (-0,06%), l’EUR/JPY à 161,35 (-0,04%), et l’USD/JPY à 148,36 (+0,03%).

En raison de l'arrêt jusqu'à nouvel ordre de la production sur son site de Brindisi en Italie, le fabricant de principes actifs pharmaceutiques Euroapi a suspendu jeudi ses prévisions pour 2024 en raison de l'arrêt jusqu'à nouvel ordre de la production sur son site de Brindisi en Italie. Le groupe a indiqué dans un communiqué qu’ « à la suite d'un audit interne, des défaillances du contrôle qualité, imputables à de potentiels manquements au niveau local, ont été identifiées et font l'objet d'une investigation approfondie ». Bolloré a publié jeudi des résultats en baisse au titre de 2023, alors que le groupe diversifié a fait fortement évoluer son périmètre à travers une série de cessions et d'acquisitions. Le bénéfice intégrait en 2022 une plus-value de 3,15 milliards d'euros liée à la cession de Bolloré Africa Logistics au groupe MSC.

Du côté des indicateurs, les statistiques définitives sur les prix à la consommation pour le mois de février paraîtront à 8h45.

Alors que les espoirs d'une réduction imminente des taux d'intérêt par la Réserve Fédérale (Fed) américaine se sont amenuisés après l'annonce de prix à la production plus élevés que prévu aux Etats-Unis, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en baisse. Le contrat sur le FTSE 100 reculait de 2,8 points. Selon les données du courtier IG, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 16 points, soit 0,2%, vers 7h30, tandis que celui sur le DAX 40 cédait 29,3 points, soit 0,2% également. La Bourse de New York a terminé en repli jeudi.

L'indice a augmenté de 0,6% sur un mois en février, alors que les économistes tablaient sur une hausse de 0,3%, comme en janvier. Cet indicateur pourrait signaler une résistance plus forte que prévu de l'inflation alors que les prix à la consommation ont déjà augmenté davantage qu'attendu en février selon une enquête parue mardi.

Après avoir progressé jeudi pour la quatrième séance d'affilée, les taux des obligations du Trésor américain s’inscrivent en léger recul ce matin. Pour BlackRock, les marchés sont optimistes au sujet de l'économie américaine, ce qui soutient l'appétit pour le risque. La société de gestion indique que les investisseurs en quête de rendement se tournent vers les obligations d’entreprises aux Etats-Unis. Vers 7h30, le taux du titre du Trésor américain à 10 ans cédait environ 2 points de base, à 4,285%. Celui du titre à 2 ans perdait 2 points de base, à 4,694%.

Ce matin, l’euro cède un peu de terrain par rapport au dollar, mais est stable face au yen, à l'instar du billet vert. En raison de la modération des anticipations de réduction des taux par la Fed, la plupart des autres devises asiatiques reculent par rapport au dollar. Selon Michael Wan, analyste devises à MUFG Bank, les statistiques sur les prix à la production publiées jeudi aux Etats-Unis ont conduit les opérateurs à réviser en baisse la probabilité en juin. A l’en croire, au cours de sa réunion la semaine prochaine, la Fed actualisera ses projections économiques et concernant l'évolution de ses taux, et il sera intéressant de regarder quel message la banque centrale choisit d'adresser aux marchés concernant la trajectoire de sa politique monétaire.
 

Ce matin, les contrats à terme sur le pétrole s’inscrivent en légère baisse. Hier, les prix de l’or noir ont progressé en réaction au relèvement des prévisions de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) concernant la croissance de la demande de pétrole cette année. Vivek Dhar, de Commonwealth Bank of Australia a indiqué que la demande chinoise, qui devrait rester modeste jusqu’à la fin de l’année, constitue toutefois un facteur de risque. L'analyste s'attend à ce que les contrats à terme sur le Brent reculent à 75 dollars-80 dollars le baril au second semestre de 2024.
Vers 7h10, le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 15 cents, à 81,11 dollars le baril, tandis que celui de mai sur le Brent de mer du Nord perdait 17 cents, à 85,25 dollars le baril.