Les marchés d'actions européens devraient ouvrir en baisse, l'attention se tourne vers l'inflation américaine. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.961,11 points (-0,26%), le CAC 40 à 8.028,01 points (+0,15%), le DAX 40 à 17.814,51 points (-0,16%), le FTSE 100 à 7.659,74 points (-0,43%), le SMI à 11.647,14 points (+0,62%), l’AEX à 861,96 points (-0,78%), le BEL 20 à 3.733,99 points (+0,42%), l’IBEX 35 à 10.305,70 points (-0,13%), le DJIA à 38.722,69 points (-0,18%), le Nasdaq à 16.085,11 points (-1,16%), le S&P 500 à 5.123,69 points (-0,65%), et le Nikkei 225 à 38.820,49 points (-2,19%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0940 (-0,01%), l’EUR/JPY à 161,89 (+0,01%), l’USD/JPY à 147,08  (0,00%).

Les investisseurs seront attentifs ce lundi à l’évolution des deux principaux indices de la Bourse de Paris, alors que le CAC 40 et le SBF 120 ont établi vendredi de nouveaux records en clôture à 8.028,01 et 6.063,14 points respectivement.

Alors que les investisseurs attendent cette semaine de nouvelles données sur l'inflation aux Etats-Unis, qui seront scrutées de près à dix jours de la prochaine réunion de la Réserve fédérale (Fed), les marchés d’actions européens reculent ce matin. Selon les données du courtier IG, le contrat sur le FTSE 100 reculait de 24 points, soit 0,3%. A 7h25, le contrat à terme sur le CAC 40 perdait 31 points, soit 0,4%, tandis que celui sur le DAX 40 cédait 79 points, soit 0,4% également. L'indice des prix à la consommation pour février aux Etats-Unis sera publié mardi prochain. Les économistes anticipent une inflation globale de 3,1% sur un an et de 0,4% sur un mois, à comparer à 3,1% et 0,3% en janvier. L'inflation de base, qui exclut les prix volatils de l'alimentation et de l'énergie, est attendue à 3,7% sur un an et 0,3% sur un mois en février, après 3,9% et 0,4% en janvier.
Les chiffres de l'emploi publiés vendredi outre-Atlantique ont fait apparaître une augmentation du taux de chômage et une modération des salaires, ce qui plaide en faveur d'une baisse des taux d'intérêt, mais la poursuite de créations d'emplois à un rythme soutenu représente un risque persistant en termes d'inflation aux yeux des investisseurs.

Wall Street a terminé en baisse vendredi. L'indice Dow Jones (DJIA) a perdu 0,2%, l'indice élargi S&P 500 a cédé 0,7% et le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a abandonné 1,2%.

Les marchés asiatiques évoluent en ordre dispersé lundi. A Tokyo, l'indice japonais Nikkei a terminé en baisse de 2,2%, les investisseurs anticipant un resserrement prochain de la politique monétaire de la Banque du Japon. En revanche, le Hang Seng gagnait 1,3% en fin de séance à Hong Kong, et l'indice Shanghai Composite prenait 0,1%, alors que clôturent lundi les sessions plénières du Parlement chinois.

Ce matin, les rendements des emprunts à long terme du Trésor américain reculent, tandis que les taux des titres à plus court terme progressent. A 7h25, le taux du bon du Trésor à deux ans, plus sensible à l'évolution de la politique monétaire, gagnait 0,8 point de base, à 4,490%. Tandis que celui du titre à dix ans, le titre de référence du marché, s'inscrivait en baisse de 1 point de base, à 4,071%.
 

L’euro évolue peu face au dollar ce matin. La banque australienne CBA estime que le billet vert pourrait poursuivre sa récente tendance baissière cette semaine. A en croire cette institution, si les données sur le prix à la consommation aux Etats-Unis devraient faire apparaître une nouvelle hausse marquée en février, il est possible que ces statistiques se révèlent plus faibles que prévu, ce qui pèserait sur le dollar.

Pénalisés par des inquiétudes concernant la demande de brut de la Chine, les contrats à terme sur le pétrole reculent lundi. Commerzbank a indiqué que les estimations de la société chinoise de conseil en matières premières JLC mentionnent que le taux d’utilisation des capacités des raffineries de l’importante province chinoise de Shandong a diminué en février de près de 5 points de pourcentage par rapport à janvier et de 9,6 points de pourcentage sur un an, suggérant que la demande est faible.

Vers 7h15, le contrat d'avril sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 39 cents, à 77,62 dollars le baril, tandis que celui de mai sur le Brent de mer du Nord perdait 34 cents, à 81,74 dollars le baril.