L'entreprise Reuters a rapporté que l’armée nigériane s’impliquait dans l’interruption présumée de 10 000 grossesses et le massacre d’enfants dans le nord-est. Un fait qu’elle dément.

Le général de division Victor Ezeugwu, a comparu devant le Groupe spécial d’enquête indépendant sur les violations des droits de l’homme dans les opérations anti-insurrectionnelles dans le nord-est  où il a nié ces faits rapporté par Reuters. En effet, le samedi 25 mars 2023, le général Ezeugwu a exprimé devant la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) sa surprise face aux allégations de Reuters sur l’avortement massif des grossesses, le massacre d’enfants et d’autres formes de violence sexuelle et sexiste.

Il a nié avec véhémence le rapport, déclarant que de telles affirmations n’ont pas leur place dans une armée professionnelle et moderne. Le général Ezeugwu a rejeté les allégations contre l’armée comme étant infondées. A l’en croire dans son témoignage, « en supposant que de telles violations aient eu lieu, elles auraient été reprises par la hiérarchie de l’armée parce qu’en dehors des canaux de l’armée, il existe d’autres moyens de vérifier tout abus ou infraction possible de la part des soldats ».