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Côte d'Ivoire: Paiement des passifs, le DG du Trésor catégorique: «Un fournisseur qui n'a pas exécuté sa dépense dans les règles de l'art qui demande qu'on paie. Non nous ne le ferons pas »

17/01/2020
Source : koaci.com
Catégories: Taux

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Jacques Assahoré, Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique n’est pas content qu'on accuse à tort ou à raison, la régie qu'il dirige depuis bientôt trois ans, surtout quand on parle de paiement.


Selon lui, les ivoiriens font beaucoup de confusions, car pour qu’une dépense soit payée, il faut d'abord que le budget prévoit les crédits.


«On nous accuse à tort, nous Trésor, on ne paie pas. On ne peut pas payer, ce qu'on ne peut pas payer.


Le budget prévoit les crédits. Quand il est voté avec les crédits on fait ce qu'on appelle engagement.


Quand la dépense est engagée, ensuite elle est ordonnancée. On sort ce qu'on appelle un mandat, qu'on met sur un bordereau qu'on transfère au Trésor public. C'est ça la procédure. Maintenant quand le mandat est au Trésor public, nous regardons quand c'est bon et on prend en charge. C'est en ce moment, nous Trésor, notre responsabilité est engagée, » a-t-il expliqué.


Selon lui, pour la plupart des passifs, les dépenses sont effectuées alors qu'il n'y a pas de crédit pour les prendre en charge.


«Comment voulez-vous que le Trésor paie. Les gens qui vont s'assoir dans la rue pour faire grève sont à 90% dans ce cas, » a précisé, Jacques Assahoré, DG du Trésor et de comptabilité publique. 


«Ils sont allés voir un administrateur de crédit pour effectuer une dépense. Comme ils sont à la recherche de marché, ils se précipitent pour aller livrer les produits. C'est après, ils se rendent compte que l'administrateur de crédit n'avait pas de crédit pour payer la dépense, » a-t-il mentionné.

 

 
 
Le DG a indiqué que ces personnes viennent charger le Trésor et soutiennent qu'ils ont travaillé sans être payées et quand ils n'ont pas gain de cause ils s'asseyent dans la rue pour revendiquer.


«Le Trésor ne peut pas payer ces factures, » a insisté, M. Assahoré.


Il met par ailleurs au défi toutes les personnes qui ont la preuve qu'un mandat de paiement est au Trésor chez le PGT, depuis 2 ans, 3 ans qui est resté sans suite et estime que le débat des passifs doit se faire sur la base de preuve, car le Trésor ne connaît pas de passifs.


«Le Budget a mis en place une structure appelée CDERMA dédiée aux fournisseurs. Elle leur permet de vérifier les prestations. Malheureusement, les fournisseurs n'y vont pas. Dès qu'on les appelle, il courre à la recherche de marchés, après ils disent que le Trésor ne les paie pas. Un fournisseur qui n'a pas exécuté sa dépense dans les règles de l'art qui demande qu'on paie. Non nous ne le ferons pas, » a déclaré Jacques Assahoré.


Le DG du Trésor et de la comptabilité publique a fait ses révélations au cours de la célébration de la Certification de la régie qui a eu lieu à Abidjan, le mercredi.


«Faire le pas avec les passifs c'est encore une occasion de bien faire la différence entre les instances de paiement qui sont donc les engagements appropriés qui sont de la responsabilité du comptable public qui est de la responsabilité du Trésor public et des passifs qui sont des quasi-dépenses publiques qui sont des actions de dépense qui n'ont pas forcément abouti dans les procédures, » a expliqué, le Payeur général du Trésor (PGT). 

 

 
 
Ce dernier a révélé que la Côte d'Ivoire est un pays de démocratie qui a pris en charge de traiter, ce type de dépense, parce que, ce n'est pas toujours que certains pays prennent en charge les dépenses qui ont été faites dans les procédures non contrôlées.


Selon lui, en 2016, le Gouvernement a adopté les conclusions de l'audit pour apurer à peu près 291 milliards de FCFA de passifs.


«Ces passifs ont été apurés en cash cette année pour un montant de 15 milliards de FCFA, la différence est en cours de titrisation donc en principe le débat sur les passifs ne devrait plus exister, pour la simple raison que ce qui est validé est totalement apuré ou en voie de l'être grâce à la titrisation qui va se tenir dans quelques jours, » a-t-il conclu. 


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