Avant le PIB américain et une nouvelle salve de résultats, les Bourses européennes sont attendues en hausse. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.148,11 points (-0,12%), le CAC 40 à 7.043,88 points (-0,09%), le DAX 40 à 15.081,64 points (-0,08%), le FTSE 100 à 7.744,87 points (-0,16%), le SMI à 11.404,77 points (-0,01%), l’AEX à 741,34 points (-0,68%), le BEL 20 à 3.855,70 points (-0,69%), l’IBEX 35 à 8.957,50 points (-0,11%), le DJIA à 33.743,84 points (+0,03%), le Nasdaq à 11.313,36 points (-0,18%), le S&P 500 à 4.016,22 points (-0,02%), et le Nikkei 225 à 27.362,75 points (-0,12%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0912 (-0,03%), l’EUR/JPY à 141,17 (-0,16%) et l’USD/JPY à 129,40 (-0,15%).

Avec en point d'orgue les résultats du géant du luxe LVMH pour le quatrième trimestre et l'exercice 2022, le rythme des publications périodiques d'entreprises accélère jeudi en France. Tandis que JCDecaux, Elior, Getlink, SES-imagotag et Solutions 30 dévoilent leur chiffre d'affaires pour la même période, STMicroelectronics et Sartorius Stedim Biotech présentent eux aussi leurs comptes annuels. Après une croissance soutenue de ses revenus au troisième trimestre clos à la fin décembre, le fabricant de composants pour l'industrie électronique Soitec a confirmé ses objectifs pour son exercice 2022-2023, mercredi soir.  

Par ailleurs, le spécialiste des infrastructures électriques Legrand a annoncé son désengagement de Russie, qui se traduira par une dépréciation de 150 millions d'euros dans ses résultats 2022. A en croire le groupe dans un communiqué, cette charge sera sans impact sur le résultat opérationnel.  

Avant la publication des chiffres du produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis au quatrième trimestre et une nouvelle série de résultats d'entreprises de part et d'autre de l'Atlantique, les marchés d’actions européens devraient ouvrir en hausse aujourd’hui.

Les données du courtier IG Markets mentionne que le contrat à terme sur le CAC 40 gagnait 43 points, soit 0,6%, le contrat sur le FTSE 100 progressait de 30 points, soit 0,4%, et celui sur le DAX 40 prenait 107 points, soit 0,7%.   

Dans les prochaines semaines, les publications trimestrielles d’entreprises devraient fortement influer sur l'orientation des marchés d'actions, qui ont débuté l'année 2023 en forte hausse. Emmanuel Cau, responsable de la stratégie actions européennes chez Barclays a annoncé que « les résultats sont le premier grand test pour les marchés cette année ». Pour lui, les investisseurs se concentrent particulièrement sur les projections pour l’année 2023. A l’en croire, « le ton des publications est plutôt prudent ». Même si la croissance ralentit, ajoute-t-il, le marché devrait s'intéresser davantage aux perspectives qu'aux résultats du quatrième trimestre.
 

Wall Street a terminé près de l'équilibre hier. Les prévisions décevantes communiquées la veille par Microsoft ont conforté les craintes de ralentissement économique et pesé sur le segment technologique. Le Nasdaq Composite, riche en valeurs technologiques, a abandonné 0,2% et les indices Dow Jones (DJIA) et S&P 500 ont fini quasiment inchangés.

Les principaux indices asiatiques évoluent en ordre dispersé ce matin. A la fin de sa première séance de la semaine, l’indice Hang Seng de la Bourse de Hong Kong s'adjuge 2,1%, et l’indice Nikkei a pour sa part cédé 0,1% à Tokyo. Les marchés de Chine continentale restent fermés pour les célébrations du Nouvel an lunaire.
 

Pour la deuxième séance consécutive, le rendement des bons du Trésor américain à dix ans a reculé mercredi. Les inquiétudes au sujet d’un ralentissement de l’économie américaine réduisent l’appétit pour le risque et stimule la demande d’obligations souveraines. Les investisseurs ont été encouragés par la prudence régnant sur les marchés. Ceux-ci ont donc acheté des emprunts d’Etat mercredi, ce qui entraine une baisse des rendements. De nombreux prévisionnistes ont tiré la sonnette d'alarme sur une éventuelle entrée des Etats-Unis en récession en 2023. Cette entrée est provoquée par les hausses de taux musclées mises en œuvre par la Réserve fédérale (Fed) l'année dernière.   

Selon les banquiers centraux, il est nécessaire  de maintenir les taux à un niveau élevé pendant une période prolongée pour remporter la lutte contre l'inflation. La prochaine décision de politique monétaire de la Fed est attendue le 1er février, tandis que l’attention du marché se porte jeudi sur les chiffres du PIB du quatrième trimestre des Etats-Unis.

Ce matin, l’euro est quasiment stable au billet vert. Il s’installe au-dessus du seuil de 1,09 dollar. A en croire Alvin T. Tan, responsable de la stratégie de change pour l'Asie chez RBC Capital Markets, le dollar continue de perdre du terrain en raison des hésitations des marchés de taux américains et d'un climat positif pour les actions.  

Les contrats à terme sur le pétrole brut évoluent en légère hausse. Les opérateurs continuent de leur côté d’attendre la confirmation que l’économie chinoise pourrait retrouver son rythme de croissance prépandémique selon SPI Asset Management. Pour Sevens Report Research, « les craintes de récession et la diminution des espoirs d'atterrissage en douceur de l'économie resteront des vents contraires pour le marché. Toutefois, l'optimisme actuel entourant le fort rebond de la demande en Chine continuera de soutenir les prix à court terme ».  

Alors que la seconde moitié de la semaine est entamé, la fourchette de 78,50 à 79 dollars le baril sera un "niveau de support clé à surveiller à court terme" pour le brut léger doux (WTI) coté au Nymex. Le contrat de mars sur le WTI prenait 31 cents, à 80,46 dollars le baril, tandis que le contrat de même échéance sur le Brent de mer du Nord gagnait 15 cents, à 86,27 dollars le baril.