Avant les indices PMI, les Bourses européennes sont attendues en hausse ce mardi. L’Eurostoxx 50 s’ouvre à 4.150,82 points (+0,75%), le CAC 40 à 7.032,02 points (+0,52%), le DAX 40 à 15.102,95 points (+0,46%), le FTSE 100 à 7.784,67 points (+0,18%), le SMI à 11.406,27 points (+0,98%), l’AEX à 747,87 points (+1,25%), le BEL 20 à 3.889,84 points (+0,74%), l’IBEX 35 à 8.944,10 points (+0,29%), le DJIA à 33.629,56 points (+0,76%), le Nasdaq à 11.364,41 points (+2,01%), le S&P 500 à 4.019,81 points (+1,19%), et le Nikkei 225 à 27.299,19 points (+1,46%).

En ce qui concerne les cours de change, la variation par rapport à la clôture mentionne qu’à New York, l’EUR/USD est à 1,0882 (+0,07%), l’EUR/JPY à 141,57 (-0,36%) et l’USD/JPY à 130,10 (-0,44%).

Ce jour, les investisseurs sont attentifs aux chiffres du climat des affaires en France en janvier et aux indices PMI du secteur manufacturier et des services pour le même mois. Du côté des économistes, ils anticipent sur un indice d'activité manufacturière à 49,5, après 49,1 en décembre, et un indice des services à 49,7, contre 49,5 le mois dernier. Ces indices qui sont inférieurs à 50 traduisent une contraction de l'activité par rapport au mois précédent. Interparfums, McPhy et APRR, filiale autoroutière d'Eiffage, publient leur chiffre d'affaires annuel en ce qui concerne les entreprises.

Alors que les investisseurs attendent les indices PMI de janvier pour la zone euro et les Etats-Unis, ainsi qu'une nouvelle série de résultats d'entreprises outre-Atlantique, les marchés d’actions européens devraient poursuivre sur leur lancée et ouvrir en hausse mardi.

Les données du courtier IG Markets mentionnent que le contrat à terme sur le CAC 40 progressait de 22 points, soit 0,3% vers 7h30. Le contrat sur le FTSE 100 s'octroyait 15 points, soit 0,2% et celui sur le DAX 40 gagnait 54 points, soit 0,4%.   

Les économistes anticipent une contraction de l'activité du secteur privé moins marquée en janvier qu'en décembre dans la zone euro. Pour eux, l'indice PMI composite devrait s'établir à 49,7, après 49,3 en décembre.  L'indice étant inférieur à 50, il traduirait ainsi une contraction de l'activité. Selon les économistes, l'indice PMI du secteur manufacturier devrait se redresser à 48,4 en janvier, contre 47,8 en décembre. Après 49,8 le mois dernier, l’indice PMI des services est attendu à 50,2 en janvier. Il signalerait un retour à la croissance du secteur.
 

A l'occasion d'une conférence sur l'euro en Croatie, pays qui est devenu le 1er janvier le vingtième membre de la zone euro, les investisseurs seront également attentifs à l'allocution pré-enregistrée de la présidente de la Banque centrale européenne (BCE), Christine Lagarde.

En ce qui concerne les entreprises, de nombreux résultats sont attendus aux Etats-Unis.  Il s’agit en effet de ceux du géant technologique Microsoft, qui a récemment annoncé 10.000 suppressions d'emplois et un investissement de plusieurs milliards de dollars dans OpenAI, la société qui développe l'outil de conversation à base d'intelligence artificielle ChatGPT.
 

Tandis que plusieurs Bourses sont fermées pour le Nouvel an lunaire, les indices asiatiques de référence gagnent du terrain mardi matin, dans de faibles volumes d'échanges. L'indice Nikkei a notamment clôturé en hausse de 1,5% à Tokyo. Wall Street a terminé en hausse lundi, tandis que les valeurs technologiques ont continué de profiter des espoirs de modération des hausses de taux de Réserve fédérale (Fed). Le Nasdaq Composite à dominante technologique s'est adjugé 2%, l’indice élargi S&P 500 a pris 1,2%, et l’indice Dow Jones (DJIA) a clôturé sur un gain de 0,8%.

Alors que les investisseurs continuent d'analyser les résultats trimestriels d'entreprises, en quête de signes de retombées des hausses de taux rapides de la Réserve fédérale (Fed), les rendements des bons du Trésor américain ont légèrement augmenté hier. Stephen Innes, de SPI Asset Management annonce en ce qui le concerne qu’ « alors que les banques centrales se préparent à arrêter ou interrompre leurs hausses de taux d'ici à l'été, les conditions financières constituent moins un moteur pour le marché, qui cesse d'être obsédé par les risques liés à l'inflation pour devenir obsédé par les risques pour la croissance, voire de récession ».

Ce matin, l’euro gagne du terrain face au dollar. Selon Rabobank, l’optimisme entoure la monnaie unique pourrait se maintenir à court terme, mais cette situation ne durera pas car le marché risque de traverser une nouvelle phase majeure de la crise énergétique en Europe. Pour la banque, « l’énergie continue de représenter un risque majeur pour les perspectives économiques européennes ».

A en croire Rabobank, un hiver relativement doux en Europe, des stocks élevés de gaz et la capacité des entreprises à réduire la demande ont récemment atténué la crise énergétique et soutenu l'euro, mais l'Union européenne devra bientôt commencer à se préparer pour le prochain hiver. Elle maintient sa prévision à un mois d'un euro à 1,09 dollar mais estime que la monnaie unique pourrait reculer à 1,06 dollar dans trois mois. L’euro s’échange à 1,0884 dollar ce matin.

Les contrats à terme sur le pétrole brut accusent un léger repli. Les analystes de Guotai Junan Futures estiment que les cours peuvent encore progresser, tandis que le marché s'inquiète d'éventuelles prises de bénéfices et d'une possible récession mondiale. Les analystes s’accentuent sur un optimisme croissant concernant la puissance du rebond de la demande en Chine, en particulier après la publication des chiffres meilleurs que prévu du produit intérieur brut (PIB) du pays au quatrième trimestre.
   

Le contrat de mars sur le brut léger doux (WTI) coté au Nymex cédait 15 cents, à 81,47 dollars le baril, tandis que celui de même échéance sur le Brent de mer du Nord perdait 29 cents, à 87,90 dollars le baril.