Aujourd'hui, les Très petites et moyennes entreprises (TPME) constituent la base du tissu économique du Togo. D’après les chiffres officiels du ministère en charge du Commerce, elles représentent plus de 90% des unités économiques du pays.

Les TPME participent sensiblement à la croissance économique et créent environ 60% des emplois. Les Très petites et moyennes entreprises à l’économie nationale (en moyenne 40% du produit intérieur brut) font des apports significatifs, conduisant à d’une nouvelle charte pour mieux accompagner la transformation structurelle de l’économie du pays.

Prise par décret présidentiel du 25 août 2021, cette charte s’inscrit dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025, notamment en son axe 3 qui ambitionne de moderniser le pays et de renforcer ses structures à travers plusieurs projets et réformes spécifiquement celle relative au renforcement des mécanismes d’appui aux TPME. Elle est au centre d'une campagne nationale de vulgarisation démarrée le 9 novembre et qui s’est achevée le 16 décembre avec l’étape du Grand Lomé. Elle est aussi l’une des recommandations de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) aux Etats membres.

Cette même charte est une nécessité avec l’entrée en vigueur de la Zone du libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour améliorer la compétitivité et promouvoir une dynamique de qualité au sein des entreprises togolaises.

D'après le document, « toute personne physique ou morale productrice de biens et/ou services marchands, autonome, immatriculée au registre du commerce et du crédit ou tout autre registre lui conférant une personnalité juridique, et dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes n’excède pas un milliard (1.000.000.000) de FCFA », sont considérées comme TPME.